La France réagit à la dénonciation des accords par Khartoum (pétrole)

Depuis les récentes déclarations du président Al Bashir (Soudan du Nord), qui annonce à nouveau la fermeture, cet été 2013, du pipeline qui permet au Soudan du Sud d'exporter son pétrole (via Port Soudan), les chancelleries ont réagi. Dont la France , via le Ministère des Affaires Etrangères , qui se déclare "très préoccupée" par la dénonciation unilatérale, par Khartoum, des accords de septembre 2012 qui avaient permis une normalisation entre les deux pays. Il y a de quoi s'inquiéter: dans les troubles frontaliers actuels, aucun des deux pays n'est 100% agresseur ou victime. En revanche, le manquement à la signature donnée vient de Khartoum , qui menace de refaire peser sur le Soudan du Sud une grave crise économique (le pétrole constitue l'essentiel des ressources du nouvel Etat). Lien vers le communiqué du MAE (lien) .